Le ministre de la culture Dr LAMADOKOU siffle la fin des chansons indécentes

Le ministre de la culture et du tourisme du Togo, Dr Pierre Kossi Gbenyo LAMADOKOU veut assainir l’industrie musicale du Togo.
Dans un communiqué en date du 06 juin 2023, le ministre LAMADOKOU après avoir fait cas du constat de la prolifération des chansons et films aux paroles et actes obscènes, tape sur la table et parle de sanctions.
C’est un communiqué qui est bien applaudi sur les réseaux sociaux ,sur les médias et dans l’opinion.
Certains citoyens surtout les parents n’ont pas hésité à saluer cet acte courageux du gouvernement.
« L’acte que vient de poser le gouvernement par le biais du ministre LAMADOKOU est louable et les togolais l’apprécient à sa juste valeur. Il faut à un moment mettre fin à la pagaille et donner à la musique togolaise, sa vraie valeur » a déclaré un opérateur culturel.
Avant le ministre Pierre Kossi G. LAMADOKOU, un autre ministre, en l’occurrence Horatio FREITAS avait interdit un concert de la danse Mapouka à Lomé.

La musique est un art et une activité culturelle consistant à combiner sons et silences au cours du temps. La musique a des bienfaits sur l’organisme surtout quand elle bonne et agréable à l’oreille.
Les muscles s’activeraient pour que l’on puisse se mettre à chanter ou à danser comme les autres. Ainsi, le rythme d’une mélodie servirait de ciment social en tissant un lien physique. D’ailleurs, la musique stimule des régions du cerveau dédiées à la perception du lien social.
Le Togo est réputé faire de la musique de qualité. Révélée à l’occasion des fêtes de l’indépendance dans les années 1960, la chanteuse Bella Bellow, morte accidentellement à 27 ans, fut une pionnière de la musique urbaine africaine.
La rédaction vous propose de lire le communiqué dans son intégralité.
Emmanuel Vivien TOMI
COMMUNIQUE DE PRESSE
Le ministre de la culture et du tourisme constate avec beaucoup d’amertume la prolifération des chansons et films aux paroles et actes obscènes. Ceci compromet les efforts du gouvernement à l’éducation aux bonnes mœurs, à la citoyenneté et au patriotisme.
Afin de mettre fin à ces pratiques qui n’honorent ni la musique, ni le cinéma togolais, le ministre de la culture et du tourisme rappelle à l’attention de tous, la fonction sociale de l’art, celle de former, d’éduquer, de divertir et d’adoucir les mœurs.
Ainsi en collaboration avec la Fédération Togolaise de Musique (FTM) et les professionnels du cinéma, le ministre de la culture et du tourisme prévient que dorénavant, des sanctions allant du retrait de la carte du BUTODRA et de l’attestation d’artiste ou de cinéaste, à la radiation du registre national des artistes et au refus de soutien multiforme du ministère, seront appliquées aux auteurs desdits actes.
En cas de récidive, le ministre se réserve le droit de faire appliquer, conformément à la réglementation en vigueur, l’article 394 du code pénal qui punit toute personne qui diffuse ou fait diffuser publiquement des incitations à des pratiques contraires aux bonnes mœurs par paroles, écrits ou tous autres moyens de communication.
Il en sera de même pour les producteurs, les promoteurs, les managers ainsi que les diffuseurs de ces contenus.
Fait à Lomé le 06 juin 2023
Dr Kossi G. LAMADOKOU